Ils étaient près de 200 personnes à l’Académie de danse de Victoriaville, en ce dimanche de Pâques, pour une conférence sur le thème de l’exclusivité de Jésus-Christ. Deux Églises de la région se sont jointes pour inviter les gens, lors d’un déjeuner conférence, à entendre ce que les pasteurs avaient à partager sur le sujet. Introduit par des chants de louange, la conférence a débuté par la présentation des deux conférenciers.
« Bien que nous ayons misé sur l’originalité, nous avons conservé les parties intégrantes de nos réunions chrétiennes » explique Jean-Sébastien Lemelin, le pasteur de l’Église Grâce et Vérité (EGV). Il nous explique que la réunion chrétienne, autant à l’EGV qu’à l’Église Baptiste Évangélique de Victoriaville (ÉBEV) est introduite par des chants de louange suivis d’un partage centré sur l’Écriture. C’est donc dans ce format commun aux deux Églises que la rencontre s’est déroulée.
Monsieur Marcoux, qui agissait à titre de maître de cérémonie, a souhaité une bienvenue particulière à tous ceux qui n’ont pas l’habitude de fréquenter leurs Églises, en les invitant à considérer les vérités qui seront partagées par les deux conférenciers concernant le fait que Jésus-Christ est une personne spéciale. Il a souligné l’importance centrale que revêt la fête de Pâques pour les chrétiens encore aujourd’hui. « C’est un deux pour un » dit-il avec un sourire. L’Écriture dit que : « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute nourriture qui vient de la Parole de Dieu », il nous a assuré que nous y trouverions nourriture pour le corps et pour l’âme.
Après plus de 30 ans comme pasteur à l’EBEV, M. Benoit Rancourt est reconnu pour son attachement à la Parole et pour le riche enseignement qu’il nous partage à chaque dimanche, exprime fièrement monsieur Marcoux faisant lui-même partie de cette Église.
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Pasteur Rancourt
Pasteur Rancourt a amorcé le sujet en nous ramenant à une discussion que Jésus a eue avec ses disciples. Jésus leur demanda : « Qui dit-on que je suis ? » Cette question était facile à répondre, car il s’agissait de rapporter ce que les autres disaient de Lui. Puis le Seigneur leur demanda : « et vous, qui dites-vous que Je suis? » C’était une question beaucoup plus personnelle et difficile, nous explique le pasteur Rancourt. Sans doute, car elle pousse ses disciples à prendre une position. C’est Pierre, dans cette histoire, qui s’est exprimé : « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant ». Il nous explique que l’expression « Fils de Dieu » le place au même niveau que Dieu le Père, lui accordant ainsi par ce titre, l’attribut de la divinité.
Ne pas prendre à la carte
Plusieurs personnes choisissent, ce que j’appellerais, une religion à la carte. Il avance que les gens prennent et laissent ce qu’ils veulent au sujet de la personne de Jésus. Il nous montre comment ce raisonnement est illogique quand on l’applique à la personne de Jésus. Il nous a demandé de nous imaginer dans une rue du centre-ville et nous croisons une personne qui a la réputation de faire beaucoup de bien autour d’elle. Cette personne proclame qu’elle a été envoyée du ciel et que Dieu et elle ne forme qu’un. Elle poursuit en disant que si nous ne l’aimons pas plus que les membres de notre famille, nous ne sommes pas dignes d’elle. Comment serions-nous capables de dire de cette personne que c’est un grand maître? On traiterait cette personne d’illuminée, ou même d’un « danger ».
Jésus seul
Le pasteur Rancourt reconnait que l’idée que « Jésus est le seul » n’est pas une idée populaire à l’époque où on prône la tolérance des idées. Il énumère les adages suivants : « toutes les routes mènent à Dieu », « Toutes les religions sont bonnes », « On sert tous le même Dieu ». «On vous dira que vous êtes COOL si vous cherchez la vérité », s’exclame-t-il, mais si tu dis que tu l’as trouvée, tu passes pour quelqu’un qui a un problème. Il explique que le dialogue spirituel se corse quand la vérité à propos de Jésus exclut les autres philosophies. Pour appuyer cette idée que Jésus est seul moyen pour être sauvé, il cite Jean 14 :6 « Je suis LE chemin, LA vérité et LA vie, nul ne peut venir au Père que par Moi ».
Aller soi-même à l’Évangile
Le pasteur nous invite à lire nous-même la Bible, et spécialement le Nouveau Testament qui nous parle de Jésus afin de constater par nous-même comment Jésus est exclusif. Dans la dernière partie de son partage, il nous donne plusieurs raisons de confier notre vie à Jésus-Christ seul.
Quelques raisons de considérer Jésus-Christ seul
- 300 prophéties précises se sont accomplies en sa personne
- Il est le seul Dieu incarné
- Il est le seul qui n’a jamais péché
- Jésus a prononcé des paroles que nul homme n’a jamais prononcées
- Il est ressuscité d’entre les morts
- Son influence à marqué le monde actuel
- Lui seul peut nous sauver de nos péchés
Après nous avoir prouvé l’exclusivité de Jésus-Christ, le pasteur Rancourt nous encourage à placer notre confiance en Jésus seul pour avoir la vie éternelle.
Pasteur Jean-Sébastien Lemelin
Après une riche présentation du pasteur Rancourt, le pasteur Lemelin a poursuivi par une courte présentation sur le même thème, mais dans une approche qui semble bien à lui. Il y a 10 ans, il a participé à l’implantation de l’Église Grâce et Vérité, anciennement connue sous le nom de l’Assemblée Chrétienne de la Grâce des Bois-Francs. Monsieur Marcoux affirme qu’ « Il est reconnu pour son amour pour l’Évangile, pour le présenter et qu’il est également reconnu pour son côté visionnaire dans le but d’atteindre les gens avec l’Évangile. »
Tisser des liens
Le pasteur Lemelin en a profité pour remercier les membres de l’EBEV et le comité organisateur pour leur avoir permis de participer à l’événement. « Je désirais leur communiquer ma gratitude, d’abord au pasteur et à sa femme, puis au reste de leur Église afin qu’ils voient que je souhaite ce genre de collaboration » explique le pasteur Lemelin. Bien que l’Église soit dans la région depuis 10 ans et que les pasteurs se voient occasionnellement, le déjeuner de l’Espoir en commun est une première dans l’histoire des deux Églises. Lorsque le pasteur Lemelin a communiqué sa gratitude d’avoir uni leur potentiel pour l’avancement de la Bonne Nouvelle, les gens des deux congrégations réunies ont applaudi avec joie, montrant par-là, la même gratitude.
Les premières impressions
Utilisant l’humour et rapportant cela à sa propre personne, le pasteur Lemelin nous a demandé s’il nous arrivait de juger trop rapidement quelqu’un et de nous appuyer sur une première impression pour nous faire une idée de cette personne.
Il est sensible au fait que, placée devant l’exclusivité demandée par Jésus, une personne peut être bloquée par ses premières perceptions :
- Voir Jésus comme un maître qui veut enlever les choix et les privilèges d’une personne et contrôler sa vie
- Voir Jésus comme étant un personnage mythique, inventé par l’église, au même titre que le père Noël et qu’il faille faire durer le mythe par la « foi », même si cela est illogique
- Voir un Jésus exclusif dans ses relations, impliquant que s’il n’accepte pas tout le monde, son amour n’est pas si unique que cela
Pour surmonter les premières impressions, le pasteur Lemelin nous encourage, comme le pasteur Rancourt, à lire le Nouveau Testament pour y découvrir la vraie personne de Jésus. Il compare la démarche spirituelle à une démarche relationnelle : « Lorsqu’on s’arrête aux premières impressions, on peut perdre l’opportunité de développer une belle amitié avec quelqu’un, mais lorsqu’on s’arrête aux premières impressions concernant la personne de Jésus-Christ, on peut y jouer notre éternité!»
Jésus n’était pas exclusif dans son amour pour les hommes
En citant plusieurs exemples de personnages dans les Écritures, le pasteur Lemelin nous a démontré que Jésus se laissait aborder par tous, sans exception.
Jésus était Dieu = vrai ou faux
Parce qu’il est exclusif, en étant le seul Dieu-homme, il place tous les hommes devant un choix, continue-t-il et ce choix c’est de croire comme étant vrai ou faux le fait qu’il dit être Dieu. Si nous répondons « faux », nous devons poser une autre question.
Si cela était faux, est-ce que Jésus le savait que c’était faux?
S’il est faux de considérer que Jésus était Dieu et qu’il le savait, suivant la logique du pasteur Lemelin, nous sommes conduits à conclure qu’il était un menteur, un hypocrite et même un démon. Un démon, car dit-il, Jésus a fait des miracles qui doivent être expliqués surnaturellement. S’il est faux de considérer que Jésus était Dieu et qu’il ne le savait pas, alors suivant la même logique, on pourrait dire qu’il était sincère, mais insensé. La réponse au tri lemme trouve sa réponse dans la troisième option.
Si Jésus était Dieu = vrai, il ne reste qu’un choix
Si Jésus était Dieu, le pasteur Lemelin nous propose de faire un choix, soit l’accepter ou le refuser.
L’offre du salut
Les musiciens et chanteurs, majoritairement des jeunes, se sont réunis sur la scène pendant que le pasteur a demandé de fermer les yeux et il a offert aux gens dans la salle de recevoir Jésus-Christ seul pour avoir la vie éternelle par le moyen d’une prière. Il a demandé aux gens qui manifestaient ce désir, de lever la main. Sept ou huit personnes ont levé la main et par solidarité, le reste des gens dans la salle ont accompagné ces personnes en répétant une prière qui consistait à dire à Dieu qu’ils croyaient en la personne de Jésus et l’œuvre accomplie par Lui à la croix. Leur prière a été la suivante: « Seigneur Jésus, je reconnais que je suis pécheur, j’ai entendu que tu es Dieu, que tu es sans péché et que tu es mort sur la croix pour être puni pour mes fautes. Je crois que tu as été enterré et que tu es ressuscité pour que je sois sauvé. Viens dans mon cœur et sauve-moi. Amen»

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